HISTOIRE DU RÉSEAU DE L'ANJOU
Le Petit Train de l'Anjou
Vers la fin du 19e siècle, les réseaux des "grands" chemins de fer laissent à l'écart des zones rurales. Afin de remédier à cet "oubli", les pouvoirs publics invitent les conseils généraux à faire étudier et construire, à l'économie, des réseaux départementaux.
Dans le Maine et Loire, l'assemblée territoriale va faire construire un réseau à voix unique et métrique de 317 km. Ce choix permet d'avoir des matériels et infrastrures plus légères et donc moins chères. (règle dite des "trois-quinze" conseillée : locomotives de 15 tonnes, rails pesant 15 kg par mètre, vitesse commerciale : 15 km/heure)
Remarques : l'écartement des rails est de 1,432 m sur les "grandes" lignes.
La carte du réseau
1893 : Angers - Baugé - Noyant.
1896 : Cholet - Vihiers - Saumur.
1899 : Beaupréau - Nantes ; Beaupréau - Cholet ; Beaupréau - Chalonnes.
1900 : Chalonnes - La Possonnière (passage de la Loire au pont de l'Alleud)
1909 : Angers - Candé.
1910 : Saint-Jean-de-Linières - La Possonnière (jonction des réseaux nord et sud).
La fin du réseau
Après une pétiode faste, les ennuis commencent vers les années 1920, le réseau est en déficit. En effet, les camions et autocars concurrencent le petit train. L'achat d'automotrices, afin d'améliorer le service des voyageurs, n'empêchera pas le projet de fermeture du réseau (avant 1939).
Mais la guerre va le sauver provisoirement. En effet, Les restictions du caoutchouc (pour les pneus) et de l'essence laissent beaucoup de véhicules au garage et celles de l'alimentaire (viande, farine, beurre, etc.) obligent les gens des villes a aller s'approvisionner (en "douce", car c'est interdit) à la campagne. Alors le petit train verra son trafic augmenter pendant cete période maudite. Selon des témoignages, le Petit Anjou jouera aussi un rôle important, en début et fin de guerre, en transportant les nombreux réfugiés. Mais La guerre terminée on le fera disparaitre.