LE MATÉRIEL ROULANT

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  • Les locomotives

    Le réseau fit l'acquisition de 30 locomotives de type 030T. La règle dite des 3x15, c'est à dire : 15 tonnes (environ), rails de 15 kilogrammes au mètre et vitesse commerciale de 15 kilomètres heures, fut respectée. À titre de comparaison, les locomotives "Pacific" des Chemins de fer de l'État pesaient 135 tonnes, avec leur tender. Elles avaient une puissance de 2000 CV ! Au milieu des années 1930, s'ajoutèrent deux locomotives 130T Decauville de 25 tonnes. Elles avaient bien du mal à circuler sur les voies légères du Petit-Anjou. Lors de la fermeture du réseau,  toutes ces machines furent passées au chalumeau. (cliquer sur l'une des images et faites défiler les 4 images agrandies).
  • Les voitures (voyageurs)

    Le réseau se dota d'une centaine de voitures de voyageurs. Il y eut d'abord des véhicules courts à essieux, avec portières latérales et compartiments mais aussi à couloir. Les caisses étaient en bois tôlé. L'éclairage se faisait grâce à des lampes à huile et le chauffage par bouillotte.
    À partir de 1929 apparurent une douzaine de voitures plus longues, avec plates-formes aux extrémités, équipées de boggies et d'un chauffage par thermosiphon. Par la suite tous ces véhicules furent équipés d'un éclairage électrique. Il est à noter qu'il n'y avait que deux classes sur le réseau.
  • Les wagons (marchandises)

    On note 319 wagons en 1929 de divers types : couverts, tombereaux, plats, certains de ces derniers étaient équipés pour transporter les grumes. Les fourgons étaient incorporés aux trains de voyageurs pour y mettre les bagages encombrants, les bicyclettes et autres colis. 24 fourgons furent mis en circulation.
  • Les automotrices

    Au milieu des années 1920, la concurrence de l'automobile, des autocars et des camions se fit de plus en plus vive. Aussi la compagnie voulu-t-elle améliorer le service des voyageurs avec des véhicules moins couteux. Après réflexion, elle se tourna vers l'achat de plusieurs automotrices à essence De Dion Bouton.
    Au milieu des années 1930, on développa le service des automotrices en faisant l'acquisition de véhicules diésel-électriques Brissonneau et Lotz. Ces superbes véhicules, équipés d'un moteur de 135 cv, donnèrent toute satisfaction. Malheureusement cela n'empêcha pas le déficit du réseau...
  • Les draisines

    Jusqu'en 1929, les cantonniers (ouvriers de la voie) poussaient et trainaient avec eux ces petits chariots d'outils et de matériaux, nommés lorrys. Beaucoup de temps étaient perdu dans les déplacements. Sur le chantier le lorry était sorti des rails à l'aide de barres à mines, il fallait dégager la voie. En ligne, la protection était assurée par un drapeau rouge ou vert flottant en haut d'un grand mât.
    En 1929 la compagnie achète des draisines, petits véhicules automoteurs tractant un diplory (remorque à deux essieux). Sur place et après avoir déposé hommes et matériels, la draisine rejoignait la gare la plus proche.
    Pour faciliter cela, ces petits engins, qui ne possédaient qu'un seul poste de conduite, étaient équipés d'un système de retournement. Parfois la draisine était placée sur un coupon de rail disposé perpendiculairement à la voie principale. 

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